Lorsque nous utilisons un outil de messagerie instantané du type What'sApp, le client logiciel installé sur notre smartphone contact un serveur pour être mis en relation avec nos correspondants.
Ce principe est le même pour les deux solutions que je vous propose ici (SIGNAL et OLVID), mais pas pour la dernière TOX.
En revanche, la technologie utilisée sur les serveurs de ces applications est différente.
Les serveurs de WhatsApp voient et conservent la liste de vos correspondants ainsi que les contenus (texte, audio, vidéo et fichiers) de vos échanges avec eux... alléchant, non ?
La technologie choisie par SIGNAL agit différemment dans la mesure où les serveurs conservent uniquement les informations de mise en relation des utilisateurs entre eux. Ils peuvent donc savoir qui parle à qui mais sans pouvoir en revanche « lire » les contenus des échanges.
OLVID quant à elle utilise aussi une architecture centralisée sur des serveurs leur appartenant mais crypte cependant l'ensemble des données qui y circulent, y compris celles nécessaires à la mise en relation des gens entre eux. Même en fouillant les serveurs, les propriétaires ne peuvent donc pas savoir qui parle à qui et encore moins prendre connaissance des contenus.
Le meilleur pour la fin : TOX
Cet outil est construit sur une tout autre philosophie.
Pour commencer, il s'agit d'un logiciel libre. Donc conçu - par essence
Son architecture technique est décentralisée, non dépendante de serveurs. L'acheminement des messages entre les utilisateurs se fait de pair à pair (« peer to peer » pour eux qui se rappellent de la « Mule » qui défraya la chronique). Ce qui signifie que chaque utilisateur constitue un « nœud » dans la galaxie TOX pour permettre la circulation de l'information.
L'avantage principale de cette technologie étant sa résilience puisqu'en cas de disparition d'un « nœud », les messages empruntent d'autres nœuds disponibles pour arriver à destination.
Bien que What'sApp, SIGNAL et OLVID sont dotés de nombreux serveurs à travers le monde pour assurer l'acheminement de l'information, leur capacité de résilience sera toujours limitée au nombre de ces serveurs. Alors que celle de TOX n'est restreinte que par son nombre d'utilisateur.